Dr Avery Berman
Dr Avery Berman est professeur adjoint de physique à l’Université Carleton et chercheur à l’IRSM. Son laboratoire met au point des techniques d’acquisition d’IRM et applique la modélisation pour extraire du signal d’IRM des informations plus significatives sur le plan physiologique. En tant que nouveau professeur, le Dr Berman est ravi d’avoir recruté trois nouveaux étudiants diplômés et stagiaires postdoctoraux au cours de la dernière année. Ses stagiaires poursuivent des projets visant à améliorer l’imagerie à haute résolution spatiale des petits vaisseaux sanguins et à rendre l’imagerie du métabolisme cérébral plus accessible. Le laboratoire prévoit d’appliquer ces percées aux techniques d’imagerie cérébrale dans les domaines de la santé mentale et de la démence.
Dr Clifford Cassidy
Dr Clifford Cassidy est un chercheur en neuroimagerie qui travaille sur les systèmes neuromodulateurs du cerveau, tels que le système dopaminergique, qui sont ciblés par de nombreux médicaments psychiatriques. Il élabore des biomarqueurs permettant d’identifier les déséquilibres dans ces systèmes qui pourraient être pertinents pour aider les personnes atteintes de schizophrénie, de TSPT, de maladie d’Alzheimer et de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Ces biomarqueurs devraient éventuellement aider à mieux adapter les traitements selon les besoins individuels des clients. Au cours de la dernière année, le Dr Cassidy et Terran Biosciences, un partenaire du secteur, ont créé un logiciel fondé sur son algorithme d’analyse d’imagerie qui est actuellement examiné par la FDA (É.-U.) en vue d’une autorisation d’utilisation clinique.
Dre Synthia Guimond
La Dre Synthia Guimond est une chercheuse qui se consacre à l’élaboration de traitements fondés sur des données probantes pour traiter les dysfonctionnements cognitifs chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique. Ses recherches ont pour but d’améliorer la vie sociale et professionnelle des clients. Ses recherches s’appuient sur la technologie numérique pour réaliser des évaluations et des interventions cognitives à distance, à l’aide d’outils tels que les téléphones intelligents et la réalité virtuelle. En outre, le Dre Guimond cherche à étudier les mécanismes cérébraux qui sous-tendent les dysfonctionnements cognitifs dans les troubles psychiatriques à l’aide de techniques de neuroimagerie multimodales.
Au cours de la dernière année, elle a joué un rôle de pionnière dans la mise sur pied d’une clinique de recherche en santé cognitive au Royal. Cette clinique vise à traiter les troubles cognitifs présents chez les personnes atteintes de divers troubles psychiatriques.
Dre Natalia Jaworska
La Dre Natalia Jaworska étudie le cerveau dans le contexte de la maladie mentale. Pour ce faire, elle examine l’activité électrique du cerveau (en étudiant les « ondes cérébrales », c’est-à-dire l’électroencéphalographie ou EEG) ainsi que les résultats d’imagerie cérébrale. Elle combine ces approches pour comprendre le cerveau de la manière la plus nuancée possible. La plupart de ses recherches portent sur la compréhension du cerveau ainsi que les effets de divers types d’interventions chez les personnes atteintes de dépression, d’un trouble de l’humeur ou de troubles cognitifs. Au cours de la dernière année, elle a étudié les répercussion de l’exercice physique chez les jeunes atteints de dépression, ainsi que les effets de la stimulation cérébrale non effractive chez les personnes atteintes de schizophrénie qui entendent des voix. Enfin, chez les sujets sains ne présentant aucune maladie mentale, elle étudie les caractéristiques cérébrales qui peuvent être identiques ou différentes chez les hommes et les femmes, et elle tente de les relier aux hormones sexuelles. Ces données sont importantes car elles pourraient servir de base au traitement des maladies mentales qui sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes.
Dre Robyn McQuaid
Au Royal, la Dre Robyn McQuaid, neuroscientifique, étudie les effets des facteurs de stress et des traumatismes subis au début de la vie sur le développement de problèmes de santé mentale tels que la dépression. L’un des aspects de son travail consiste à mesurer les marqueurs du système immunitaire dans le sang, qui sont élevés après des expériences stressantes et en cas de dépression. Il est intéressant de noter que l’année dernière, la Dre McQuaid a découvert que le système immunitaire pouvait être perturbé chez les personnes qui présentent des symptômes ou des caractéristiques spécifiques de la dépression. Cela pourrait avoir de futures incidences et pourrait notamment aider à adapter les traitements de la dépression afin de déterminer quels patients pourraient bénéficier de l’ajout de médicaments anti-inflammatoires aux traitements en cours.
Dr Andrew Nicholson
Le Dr Andrew Nicholson est professeur adjoint à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa et directeur de la recherche clinique à l’Institut Atlas. Il est également chercheur à l’IRSM, où son programme de recherche est axé sur la caractérisation des voies du cerveau qui sont associées aux troubles liés aux traumatismes, y compris le trouble de stress post-traumatique (TSPT). En outre, ses recherches visent à mieux comprendre les fondements neurobiologiques des problèmes de santé mentale qui affectent de manière disproportionnée les communautés marginalisées. En 2023, le Dr Nicholson a publié les résultats d’un nouvel essai clinique utilisant l’entraînement cérébral par neurorétroaction au moyen d’IRMf pour aider les personnes atteintes d’un TSPT à apprendre à autoréguler de manière non effractive les schémas d’activité cérébrale associés à leurs symptômes. L’équipe du Dr Nicholson a récemment reçu une subvention de projet des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour poursuivre ces travaux de recherche. Pour obtenir plus d’informations, consultez le site drandrewnicholson.com.
Dre Jennifer Phillips
La Dre Jennifer Phillips effectue des recherches qui combinent l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et des biomarqueurs sanguins pour améliorer notre compréhension des fondements biologiques du risque de suicide afin d’élaborer de meilleures stratégies de traitement et de prévention. Les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont fréquentes chez les patients atteints de dépression grave, mais nous connaissons mal leurs fondements biologiques et il existe peu de traitements. Au cours de la dernière année, les recherches de la Dre Phillips ont montré que les trajets de la substance blanche du cerveau qui participent à la régulation des émotions et à la prise de décisions sont différents chez les patients atteints de dépression qui ont déjà fait une tentative de suicide et chez ceux ayant eu des pensées suicidaires mais qui ne sont pas passés à l’acte. Les travaux en cours de la Dre Phillips examinent ces résultats en parallèle avec des données cliniques et psychosociales. La Dre Phillips est directrice scientifique par intérim de l’IRSM et a dirigé la création de la Clinique innovante BMO pour la dépression.
Dre Rébecca Robillard
La Dre Rébecca Robillard dirige l’Unité de recherche clinique sur le sommeil à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) et elle est coprésidente du Consortium canadien sur le sommeil.
Ses recherches se concentrent sur les interactions entre la maladie mentale, le cerveau et le cœur pendant le sommeil. Grâce à un cadre de recherche translationnelle, la Dre Robillard travaille en étroite collaboration avec la clinique du sommeil, la clinique pour traumatismes de stress opérationnel et le Programme de psychiatrie pour les jeunes, afin de combler le fossé entre la recherche et les soins.Ses travaux visent également à optimiser les interventions en matière de sommeil et de chronobiologie pour les troubles mentaux, en particulier la dépression majeure et le trouble de stress post-traumatique. En complétant les soins cliniques standard par d’autres options d’évaluation et de traitement, l’équipe de la Dre Robillard espère améliorer la qualité de vie et, éventuellement, accélérer le rétablissement des personnes atteintes de problèmes de santé mentale et de troubles du sommeil.
Dr Reggie Taylor
Le Dr Reggie Taylor est physicien et chercheur à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM). Il utilise de nouvelles techniques d’imagerie par résonance magnétique pour étudier le cerveau. Au fur et à mesure que la technologie s’améliore, il devient possible d’observer le cerveau de manière nouvelle et passionnante, bien au-delà de ce qui est couramment disponible avec les appareils traditionnels d’IRM. Grâce à ces techniques d’imagerie de pointe, le Dr Taylor étudie la neurotransmission excitatrice chez les personnes atteintes de schizophrénie ainsi que les voies d’élimination des déchets dans le cerveau chez les personnes atteintes de démence.
Dre Sara Tremblay
Au Royal, la chercheuse Sara Tremblay utilise la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) pour stimuler les circuits cérébraux spécifiques connus pour être dysfonctionnels chez les personnes atteintes de dépression majeure. Cette thérapie non pharmacologique est sûre, non effractive, et a peu d’effets secondaires. Selon les données probantes, le traitement par rTMS est très prometteur parce qu’il a donné des résultats positifs pour les personnes atteintes de dépression difficile à traiter. Au cours de la dernière année, l’équipe de la Dre Tremblay a lancé un nouvel essai clinique dans lequel elle combine des techniques de pointe en imagerie cérébrale avec la rTMS afin d’améliorer et de mieux prédire les résultats du traitement.
Dr Lauri Tuominen
Le Dr Lauri Tuominen est neuroscientifique à l’IRSM. Ses recherches portent sur l’étude de la schizophrénie à l’aide de méthodes d’imagerie multimodales, notamment la TEP et l’IRM fonctionnelle, et sur l’étude de la manière dont les modifications des systèmes de neurotransmetteurs de la dopamine et de l’acétylcholine affectent l’apprentissage et les déficits cognitifs chez les clients atteints de schizophrénie. Ses recherches portent également sur l’utilisation de la tomographie par émission de positrons (TEP) pour étudier les effets de la stimulation magnétique transcrânienne sur le cerveau.
Pour en savoir plus sur les domaines de recherche duRoyal, consultez le site leroyal.ca.
L’innovation comme source d’espoir
Une équipe s’efforce d’apporter un traitement « miraculeux » au Canada pour le trouble de stress post-traumatique
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) a privé Cory Taylor de sa tranquillité d’esprit pendant de nombreuses années, mais un simple traitement reçu dans le cadre d’une étude de recherche lui a permis de retrouver sa qualité de vie.
La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes ouvre ses portes
Grâce à un don de 2,5 $ millions de la famille Ozerdinc Grimes, le Royal a lancé une clinique pour aider les personnes atteintes de troubles du spectre de la schizophrénie. Au cours des trois prochaines années, la clinique pourrait aider 1 000 personnes de plus dans notre communauté.
Utiliser l’IA pour personnaliser les traitements de santé mentale
En examinant le cerveau à l’aide de l’intelligence artificielle, les cliniciens vont au-delà de la compréhension des changements qui s’y produisent lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie mentale afin de déterminer l’origine et le mécanisme de ces changements.
La nouvelle Clinique innovante BMO pour la dépression
Chaque année, plus de deux millions de personnes au Canada présentent une dépression majeure. Un tiers de ces personnes sont atteintes de dépression réfractaire aux traitements, ce qui signifie que leurs symptômes ne s’améliorent pas avec les médicaments conventionnels.
Le 30 mai, la Banque de Montréal (BMO) a annoncé un don de 2 millions de dollars destiné à la Clinique innovante BMO pour la dépression. Cette clinique offrira un meilleur accès aux traitements, proposera de nouvelles possibilités de recherche et établira des liens avec d’autres traitements et services disponibles au Royal.
L’un de ces traitements est l’eskétamine, que les experts considèrent comme l’une des plus grandes avancées dans le domaine de la dépression au cours des cinquante dernières années.
« La Clinique innovante BMO pour la dépression donnera de l’espoir aux personnes atteintes de dépression difficile à traiter », déclare la Dre Jennifer Phillips, directrice scientifique par intérim de l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d'Ottawa au Royal.
